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La coordination de toutes les activités sur le chantier est faite par une personne que nous appelée animateur. Il est aidé dans sa tâche par son vice. L'animateur et son vice sont choisis de par les expériences qu'ils ont dans la gestion des camps chantiers internationaux. Les volontaires bénévoles vivent ensemble et travaillent environ 7 heures par jour et 5 jours sur 7 dans la semaine. Le programme des activités est établi par l'animateur avec son vice.  Chaque volontaire est tenu de respecter le calendrier de déroulement des activités afin que la vie relationnelle sur le chantier soit aussi forte que possible.

Les conditions matérielles durant les chantiers seront les suivantes :

• Hébergement en dur (école, maison...)
• Nattes pour dormir
• Cuisine au charbon de bois ou au bois de chauffage
• Latrines traditionnelles (W-C)
• Douches traditionnelles au seau

Les groupes de corvées fonctionnent de manière rotative pour assurer les différentes tâches sur le chantier: cuisine, ménage, vaisselle, eau.

L’équipe de cuisine a pour tâche de préparer le petit déjeuner, le déjeuner et le dîner pour le groupe durant la journée.

L’équipe de ménage se doit de débarrasser la table après le repas, mettre au propre la cuisine et les sanitaires et balayer le réfectoire (salon). Mais le balayage des dortoirs est propre à chaque membre occupant.

L’équipe de vaisselle lave les plats et les ustensiles de cuisine après chaque repas.

Dans le cas où les maisons ne disposent pas de pompe ou de forage en leur sein, l’équipe de corvée d’eau doit chercher de l’eau dans un puits à côté ou un peu plus loin pour la boisson, la cuisine et pour la vaisselle.

Mais chaque volontaire doit chercher de l’eau pour son bain personnel et pour sa lessive.

Les  camps chantiers sont  avant tout un carrefour d’échanges occasionnant un brassage interculturel mais aussi et surtout pour la réalisation d’un projet d’intérêt communautaire. Ceci dit les volontaires travaillent  5 jours sur 7 pendant 3 semaines ou 1 Mois; les week-end sont réservés aux excursions et visites des champs, découvertes de tout genre. ​

  • 06 H 15 : Reveil  équipe de cuisine 

  • 06H 30 : Reveil général 

  • 07H-7h45 : Petit dejeuner + lecture de rapport 

  • 08H00 : Debut des activités 

  • 11H30 :  Fin des Activités 

  • 12H30 : Dejeuner 

  • 13H-14H 45 : Pause 

  • 15H00 : reprise des Activités ou selon le cas, Après midi libre 

  • 17H00 :  Fin des Actiités 

  • 19h00 :  Dîner 

  • 22H00 :  Fermerture  des doirtoires 

NB : Ce programme e tient pas compte des week end et  peut subir quelques petites et éventuelles modifications en fonction de certains paramètres que nous pouvons rencontrer à l’arrivée des volontaires dans la ville ou le village où le projet a lieu. Merci pour votre compréhension.

Pendant les chantiers MSVI-TOGO des ballades de découvertes, des activités culturelles et des rencontres des campeurs avec les populations locales sont organisées. Le groupe des volontaires peut  organiser d'autres activités de loisirs à part celles organisées par l'association pour le groupe (l'anniversaire de l'un des volontaires par exemple).

Une journée de vie en famille est également possible et ceux qui le désirent seront placés dans des familles où ils passeront toute une journée pour s'imprégner encore plus de la vie dans les familles. Toutefois, nous devons tenir compte des programmes d’activités. Des débats et discussions sur divers sujets sont organisés par les participants. Des soirées africaines  et européennes et autres seront également de la partie. Les volontaires peuvent préparer des repas de leurs pays, diriger des discussions sur la vie dans leurs pays.

Une excursion collective est effectuée par le groupe un week end sur les trois, excursion qui demande la participation de tous les volontaires. Mais compte tenu du niveau de vie des volontaires locaux, la participation des volontaires expatriés est quelques fois supérieure à celle des volontaires locaux et nous prions aux volontaires expatriés de bien vouloir l’accepter

Choix des sites et étude sur le terrain

Les villages dans lesquels se déroulent nos camps chantiers sont choisis suite à des demandes qui ont été adressées à l'ONG.

Quelques fois l'association choisit certains villages elle-même en fonction des besoins qu'elle a recensés dans ces villages. Une étude du terrain s'en suit pour voir les besoins de cette localité et voir quel type de chantier serait adapté.

Aussi le choix de la localité d'un chantier peut être basé soit sur la sollicitation d’un village par son chef ou ses membres du CVD (Comité Villageois du Développement), soit par les membres de l'association qui demandent à ce qu’un chantier soit effectué dans leur village avec un besoin précis pour la plupart des cas. Dans tous les cas, les besoins sont énormes. Il y a toujours lieu de faire quelque choses où que ce soit.

Une fois que le site est choisi, des voyages sont effectués par un groupe de 2 personnes au moins. Ces déplacements se font pour informer les autorités villageoises, leur expliquer le projet et sa tenue probable en date prévue, la cible visée et les acteurs du développement villageois qui seront impliqués. Et à l'approche de la date, MSVI-TOGO confirme la tenue du chantier, préparer le site du projet, cherche et apprête  le logement des volontaires.

L’association MSVI-TOGO ne reçoit pas de subvention de fonctionnement. Ce n’est pas une particularité mais au contraire une situation presque générale. Nous sommes donc obligés de demander une participation financière à nos volontaires. Cette participation permet à l’ONG de subvenir aux différents besoins pour la mise en place des activités et leur bon déroulement :

Les repas se résume à la pension complète (petit déjeuner, déjeuner, dîner) des volontaires sur le chantier durant leur séjour. Nous voulons préciser ici que, au Togo, les repas sont constitué de :

Pour le petit déjeuner : Café, thé, pain, sucre, confiture, beurre, lait, fromage,

Pour le déjeuner et le diner : Riz , pâte, haricot, avocat, couscous, foufou, igname, bananes plantains ,carotte, concombre, poivrons,  patate douce, petit pois,  ablo, ragoût,  spaghettis, soja, pommes de terre, manioc, farine de manioc (gari), arachide, tomates fraîches, tomates en boites, oignons, ail, persil, gingembre, piments (pour celui qui veut), épinard, gombo, ademe, crêpes, pâte à tartiner, poisson, viande, oeuf

En dessert : Salade de fruits, bananes, ananas, orange, papaye, mangue, goyave,  etc…

Tous ses produits sont utilisés dans la préparation de plusieurs plats togolais que vous découvrirez avec plaisir. 

L'hébergement des volontaires se résume au logement des volontaires à la nuit de leur arrivée à Lomé, au logement au siège à Kpalimé avant le départ sur le chantier, et au logement sur le site du chantier. Il arrive parfois que le village nous offre gratuitement le logement. Mais nous sommes tenus à l’accommoder avant l’arrivée des volontaires sur le chantier.

Quant aux volontaires qui souhaitent partir sur une mission à moyen ou à long terme c’est-à-dire une mission de 1 à 12 mois, ils seront placés dans des familles d’accueil. Des familles qui ont été recensées par l’ONG et qui répondent à certains critères de l’ONG en matière d’accueil de volontaires internationaux. 

 Sur les volontaires

Un camp chantier permet de cultiver le savoir vivre en groupe multinational, de découvrir d’autres cultures et d’accroître l’échelle de ses connaissances. Un volontaire doit avoir comme premier gain, la joie et le plaisir d’avoir offert son service à une communauté qui en a besoin. Il doit être fier d’avoir aidé d’autres à améliorer leur existence. 

Les différentes relations tissées sur les camps chantiers peuvent également prouver plus tard des surprises alternatives. 

Sur les bénéficiaires

Les populations bénéficiaires de nos différents camps chantiers internationaux peuvent tirer des avantages économiques dans la vente de différents produits aux volontaires.

Elles sont aussi autant marquées sur leur mentalité que de leur vision du monde. 

Les camps chantiers suscitent un engouement à s’impliquer plus dans les activités de la communauté. 

Les camps chantiers éveillent un élan de solidarité et permet à la population de s’approprier de leur milieu et des différents projets pour leur pérennité. 

Le brassage culturel aussi engendre l’acceptation de l’autre et une cohésion sociale

PROBLEMES ET DIFFICULTES RENCONTRES  SUR UN CAMP CHANTIER

Problème de communication

Tout le long du séjour les volontaires nationaux ont tendance à user de leur langue maternelle « éwé, kabyé, kotokoli ou autre … » pour communiquer entre eux quoiqu’on ait eu à le leur interdire. Parfois ça laisse croire qu’ils parlent de vous ou qu’ils parlent pour que vous ne compreniez ce qu’ils disent. Nous vous rassurons que la plupart du temps ce n’est pas ça, mais plutôt une habitude naturelle qu’ils ont à parler « éwé kabyé, kotokoli ou autre …» entre eux, même à l’école. C’est un cas qui peut causer de l’isolement des volontaires expatriés. Nous vous prierons qu’une fois que vous serez face à cette situation, de ne pas vous sentir exclus, mais cherchez plutôt en inverser la tendance en leur parlant le français ou même, parlez-en de cela à l’animateur du camp ou même après la lecture des rapports. Et vite fait, ils se rappelleront qu’ils sont en erreur. Toutefois, un volontaire local qui abusera de cette manière de faire sera averti et même décampé selon le cas si cela engendrerais un grand problème.

Problème d’intégration

Sur les camps chantiers, Il y a dès fois certaines dynamiques de groupe qui se reproduisent. Parce que les volontaires arrivent individuellement, c’est parfois la première fois qu’ils partent à l’étranger et qu’ils sont volontaires sur un chantier international, ne peuvent peut être  pas être habitués à s’exprimer dans une langue étrangère, il est compréhensible qu’ils soient un peu réservés, inquiets, ou même méfiants à l’égard de ce qui se passe. Dans ce cas, nous vous conseillons de  discuter avec l’animateur du chantier ou les autres volontaires, etc .

En temps normal, au bout de quelques jours, suite à la communication qui s’établit entre les volontaires et aux activités conjointes, les volontaires se sentiront membre d’un groupe. Le groupe du chantier développe alors sa propre identité, à laquelle chaque volontaire contribue. C’est important et essentiel de dépasser son égoïsme, de respecter les opinions, les pôles d’intérêts et les besoins des autres, et d’agir au profit d’une.  Des moments de chants, danses, percussions et jeux sont prévus pour mettre tous les volontaires dans le bain. 

Normalement, à la fin de la première semaine, les membres du groupe se connaissent tous, ils agissent en tant que groupe et s’y sentent bien.

Consommation de cannabis

La consommation de cannabis est mal vue au Togo, et est interdite par l’état togolais. Toute personne qui fera son utilisation est passible d’une sanction pénale si elle se fait arrêtée. Nous prierons les fumeurs de cigarettes de ne pas fumer devant les enfants.

Différences de concepts moraux

Qui parle de différence de cultures parle de différence dans les concepts moraux. Les attitudes par rapport aux rôles de l’homme et de la femme varient d’une société à une autre. C’est une source probable de problèmes lorsque des personnes venant de pays ou de milieux différents se rencontrent. Il est important de respecter toutes  les valeurs, et de ne pas penser que telle ou telle manière de faire et de penser est supérieure à une autre. Il faut comprendre les systèmes de valeurs en observant les sociétés d’où les gens viennent. Personne ne peut attendre de qui que ce soit de laisser. La différence, c’est une richesse !

Choc culturel

Quelqu’un qui voyage à l’étranger peut souffrir d’un choc culturel. Cela peut par exemple arriver à des volontaires africains qui vont en Europe, ou à des volontaires européens qui voyagent en Afrique, etc… Un choc culturel survient lorsqu’une personne non préparée se trouve soudainement environnée par une population et une culture complètement différentes de celles auxquelles elle est habituée. Cela commence par les choses quotidiennes telles que la langue, les repas, le climat, les expressions non verbales, le fait de dormir par terre, les transports, la différence de végétation, les insectes (mouches, fourmis, moustiques, etc..). Si toutes ces petites choses s’accumulent, la personne peut réagir psychologiquement ou physiquement. 

Les différents symptômes présentés sont : la colère, le mal du pays l’ennui, le goût de rien, l’isolement, ou contacts seulement avec les expatriés, hostilité envers les habitants et la culture du pays d’adoption (langue, musique, coutumes), fierté exagérée de sa culture, sommeil excessif, refus de s’intégrer à la communauté, tension et conflits dans le milieu, crises de larmes inexplicables…

QUELQUES  PISTES  DE SOLUTION POUR ATTENUER LES EFFETS DE CHOC CULTUREL ET DE DIFFERENCE CULTURELLE

  • Respecter les autres et leur culture comme ils respectent la nôtre

  • Ne pas idéaliser la vie dans son pays

  • Ne pas abuser de l’isolement et s’intégrer progressivement dans les activités de l’association et du milieu

  • Garder contact avec ses amis et parents si possible

  • Ne pas dérober à ses objectifs de départ

  • Communiquer avec les gens du pays d’accueil et les volontaires locaux

Le choc culturel quoi qu’on dise ne doit pas être nécessairement perçu comme un échec. Au contraire, il nous emmène à réfléchir autrement. Il nous permet de nous auto évaluer. Il offre une occasion unique d’apprendre. Il nous oblige à réévaluer nos relations personnelles, à envisager de nouvelles attitudes et comportements. Les personnes isolées sur le plan culturel ne peuvent pas se rendre compte à quel point par ce choc, en ressort beaucoup d’enseignements. 

Au cours du séjour

Les conditions de vie au Togo ne sont pas forcément les mêmes que celles de votre pays. Le matériel utilisé est souvent vétuste, le confort n’est pas tout le temps au rendez-vous mais, il y a la joie d’y vivre. Le sourire des gens, l’hospitalité, le soleil vous feront oublier tout.

Pour cela, nous souhaitons que 

- les volontaires fassent un effort d’accepter les conditions dans lesquelles ils se trouvent, même si elles semblent quelques fois largement différentes de celles qu’ils en ont l’habitude.

- les volontaires fassent du projet pour laquelle ils sont là une priorité.

 Après votre séjour

Notre souhait est qu’une fois de retour dans votre pays, de ne pas oublier l’association et que votre désir d’aider autrui par le biais de cette dernière ne se limite pas à votre séjour au Togo.

Vous pourrez si vous le souhaitez nous aider :

- à continuer par faire la promotion de notre ONG par les affiches ou sur le net

- à nous trouver des partenaires

- à  continuer par nous récolter des choses pour notre association

- à nous trouver de nouveaux volontaires pour des missions avec MSVI-TOGO

- à créer des blogs ou des sites avec des photos sur les missions au sein de MSVI-TOGO pour servir de témoignage

- à nous trouver des financements pour nos projets auprès des organisations qui œuvrent dans le volontariat international ou parfois auprès des particuliers désireux de mettre une partie de leurs biens au service de la cause humanitaire.

- à jumeler une école togolaise avec une de son pays ou de sa ville

- à assurer le lien de notre association dans sa ville, en témoignant, en fournissant et en donnant des informations utiles aux nouveaux volontaires

- à organiser un appel de fonds par une exposition photo de nos activités, ou par une soirée en faveur de MSVI-TOGO

- à nous créer une antenne de notre association dans sa ville ou dans son pays

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